-
Le matin, vue de l appart d Ainur, mon hote.
Elle m invite a aller avec elle et ses parents dans leur dacha. C est un espece de jardin (typique sovietique) avec une petite habitation pour y faire pousser fruits et legumes et pour y passer du bon temps, le week end principalement.
Son papa, ici, commence le feu pour chauffer le bania (sauna russe).
Pendant que sa maman prepare le plov, plat d origine ouzbek mais tres repandu en Asie Centrale.
Genre de Coca russe.
Bonne bouffe a l ombre avec Ainur et ses parents.
Et voic le plov (au poulet cette fois ci).
Ils ont meme une piscine. On passe l apres mid entre celle ci et le bania, en faisant des pauses gustatives de temps en temps. L enfer quoi !
Une de ses soeurs et son mari nous rejoingne dans l apres midi.
Superbe journee qui se termine par un beau coucher de soleil de l appart d Ainur. Encore merci, c etait top !
votre commentaire -
Reveil dans la yourte au matin
Les enfants chahutaient gentiment.
Il y a tres souvent des averses. On n est pas motive pour partir.
Il a neige sur les monts environnant cette nuit. J avoue que j ai bien suporte la couverture qu ils m avaient donne en plus de mon sac de couchage.
On arrive enfin au sommet. On croyait vraiment l atteindre bien avant. Le temps menace. On descend.
On est detrempe par la pluie.
On trouve refuge dans un restau. On a du mal a nous rechauffer. On y rencontre Islam qui nous propose de rejoindre Almaty dans son bus d entreprise. C est pas de refus. Il aurait ete tres difficile autrement d arriver a Almaty avant la nuit car il y avait 90 km et il etait plus de 14h.
Avec Christian, nous allons chez ses hotes. Superbe coucher de soleil.
Derick, le fils de Taz, est australien. Sa copine kyrgyz nous fait un bon repas. Merci !
votre commentaire -
On a dormi bien a l abris dans leur maison.
Pendant le p tit dej.
C est le moment de partir. Ils nous offrent un pain (qui s averera par la suite fort bien venu).
Des le debut, ca monte severe. Impossible de rester sur le velo de part l inclinaison et le terrain glissant. Oblige donc de pousser. A froid, comme ca, c est pas l ideal.
Derriere Christian, on voit les habitations ou nous avons passe la nuit.
Un des gars nous rejoint rapidement avec son cheval et es chiens. C est apparemment un garde forestier qui va faire sa ronde.
La piste n est vraiment pas de la tarte entre le terrain glissant et les ruisseaux a traverser.
De vrais murs parfois les cotes. Impressionnant (et eprouvant).
On est plus qu heureux d avoir ce pain offert par nos hotes (dont on garde un excellent souvenir) car on a laisse des forces sur la route (ou plutôt la piste).
Cette riviere est delicate a traverser car assez profonde mais surtout avec un fort courant.
On ne progresse pas vite car la « piste » est detrempee et il est tres difficile de l empreintee car hyper glissante donc on roule dans les herbes sur le cote ce qui ralentie notre progression. De plus, il y a pas mal de franchissement de rivieres.
Par contre, le haut plateau que nous traversons est splendide !
C est le domaine des bergers avec leurs chevaux et leur betail (chevres, moutons, vaches).
Nous demandons pour dormir dans devant une yourte et les gens nous invitent, encore une fois, a dormir a l interieur et a nous joindre a leur table.
votre commentaire -
Le matin, le beau temps est au RDV !
Nous quittons le reservoir pour grimper sur la piste dans la montagne.
La piste n est pas toujours en bon etat mais globalement, ca va.
Certaines parties sont trop raides et glissantes. Je dois pousser.
Je crois etre arrive au sommet, apres pas mal d efforts, mais ce n est qu un leurre ! Un peu de descente pour beaucoup de montees derriere.
Christian est devant mais j ai trop faim et je m arrete avant pour profiter du bon fromage achete a Kokpek et de la vue.
Il se met a pleuvoir et on trouve refuge dan cette etable.
C est parti pour la descente.
On est content de trouver un point d eau ici alors on en profite. On sait qu il y a une rivere plus loin mais il vaut mieux tenir que courir donc j embarque 17 L d eau (j ai envie de me prendre une douche le soir alors je blinde ma douche de camping, n etant pas sur de trouver de l eau a notre campement).
L endroit est vraiment joli mais c est dommage qu il fasse gris.
La piste devient chaotique. Jitencha est ballote de toute part et les 17 kg supplementaires n arrangent rien quant a sa maniabilite.
Nous roulons en fait dans le lit d une ancienne riviere.
On voit clairement ou passe la riviere avec la vegetation qui s y est installee le long. Le coin est splendide et nous sommes seuls. Pas de traffic, de klaxon, de poussiere envoyees. Ca fait du bien, meme si c est un peu dur physiquement parfois. Ca en vaut largement la peine.
Nous demandons a une maison de gardes si on peut planter la tente ici pour le soir. On nous emmene directement dans la cuisine puis on nous invite a manger. Voici les 2 enfants du couple.
Vous n imaginez meme pas a quel point ca me fait plaisir.
Premierement, de voir la gentillesse et l accueil de nos hotes.
Deuxiemement, tout (ou presque) est fait maison. C est un vrai regal !
Apres le repas, un de nos hotes joue du Dombra, instrument de musique kazak et aussi de la guitare. Je ne peux pas rever de mieux ! Ses enfants sont trop mignons et participent bien a l ambiance.
votre commentaire -
La nuit fut mouvementee. Vent et pluie au programme. Mais ca va, j ai connu pire.
J aime toujours les descriptions en anglais sur les paquets chinois.
On part vers le Nord pour rejoindre la route.
La piste n est pas toujours en bon etat et on se paye pas mal de tole ondulee.
Retour sur l asphalte (pas en tres bon etat non plus mais plus roulante) et les longues lignes droites.
Ils font de la route les bus francais !
A la sortie de Kokpek, on prend a gauche une petite route bien tranquille pour rejoindre le reservoir de Bartogay qui nous menera a une piste pour rejoindre, quelques jours plus tard, Almaty. J hesite a prendre cette itineraire pour une question de temps. Je ne le regretterai pas !
On arrive au reservoir et c est la que la piste commence.
Le temps est plus que menacant et les premieres goutes arrivent. On se refugie dans cette maison de garde ou plus exactement en face, dans le Bania (sauna russe) qui est ouvert.
Il n est pas 17h quand on y arrive mais les averses s enchainent, plus fortes les unes que les autres ce qui nous poussent a rester ici pour la nuit.
Je profite des fortes precipitations pour prendre une douche.
Entre deux averses, je monte sur la petite colline a cote pour profiter du paysage. La fin de journee est degagee, en esperant que ca sera de meme demain.
Les gens qui habitent la maison nous proposent de dormir dedans. Ah ca c est cool !
1 commentaire
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires