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Par Nicoter le 2 Juin 2012 à 23:04
Grégoire et Sibylle m'ont accueilli pour la nuit dans leur chambre.
Avant de quitter la ville, j'y fais un dernier petit tour, à la recherche de nourriture.
Je reprends l'ancienne piste Ho Chi Minh.
Alors que je m'arrête pour voir ce que c'était que ces fruits, une femme approche avec son petit.
Elle parle en vietnamien mais ajoute, à la fin d'une phrase, le "lah" traditionnel de la langue malaise. Je lui demande si elle parle cette langue (qui est quasiment la même que l'indonésien) et elle me dit que oui. Elle me raconte qu'elle a passé 3 ans près de Kuala Lumpur à travailler dans une usine d'électronique. Je trouve ça excellent de discuter en malai avec cette femme en pleine campagne vietnamienne.
Usine de fabrication de briques.
En fin de journée, les enfants rentrent de l'école.
Et les femmes des champs.
Dans un petit village, une femme m'autorise à dormir devant chez elle. Mais comme son mari n'est pas là, elle m'envoie gentiment chez ses voisins dont la femme parle anglais.
Encore une fois, j'ai le droit à un super accueil.
La femme est professeur d'anglais (ça tombe bien) et certains de ses élèves sont là ce soir pour jouer avec son fils (le plus agé).
Son mari, qui ne parle pas un mot d'anglais, insiste pour m'emmener dans un café en plein air sur pilotis. Il m'offre un café vietnamien. C'est la première fois que j'en goute un et, alors que je veux enlever cette tasse métalique au dessus, je comprends, par les mouvements de l'homme, qu'il ne faut pas car cette tasse est en fait percée et laisse tomber en goute à goute le café infusé. Il est fruité. C'est un délice !
Retour à la maison. Le père et le fiston.
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Par Nicoter le 2 Juin 2012 à 22:26
J'ai dormi dans un hôtel la nuit d'avant. Les réceptionnistes.
Ma chambre.
J'ai pris l'hotel pour son wifi qui me permet, encore une fois, de mettre à jour mon blog. Sauf qu'il ne fonctionne que dans l'entrée de l'hôtel.
Un cireur de chaussures.
Je vois arriver un couple de Français à tendem voyage autour du monde : Grégoire et Sibylle.
On dine ensemble le soir. Nouvelle expérience culinaire. Comme la plupart du temps : j'adore !
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Par Nicoter le 2 Juin 2012 à 22:12
Le matin, le feu est bienfaiteur après une nuit froide et humide.
Je tente désespérément de finir de faire sécher mes gants.
Le papa va conduire ses enfants à l'école (oui oui, il y a bien le petit sur la moto, derrière le père).
Aujourd'hui, il ne pleut plus. En voila une bonne nouvelle !
Je découvre l'atmosphère vietnamienne. Très différente de celle laotienne.
Au milieu des rizières, les enfants tracent avec leurs vélos.
Je les vois arriver petit à petit vers moi. Ils commencent à s'arrêter un par un...
... ce qui finit par faire un embouteillage sur ces petites routes.
Je suis l'attraction du coin. Je me fis énormément aux premières impressions que j'ai d'un pays. Jusque-là, ça a plutôt pas mal fonctionné. Et là, je me sens bien parmi ces enfants. Ils sont curieux et d'une grande gentillesse.
Jitensha contemplant les rizières à perte de vue.
Je n'ai pas d'argent vietnamien (des Dongs) car il n'y avait pas de bureau de change à la frontière hier et mes réserves de nourriture sont épuisées. Je commence sérieusement à avoir faim alors quand je vois un canard qui rôti sur un gril devant un restau, je m'approche et essaie de faire comprendre au patron que j'aimerai payer en Kips (la monnaie laotienne). Malheureusement, il ne peut accepter mais l'explication, qui a duré un bon moment, fait sortir des clients et le patron me dit d'entrer après avoir discuter avec un groupe de clientes. Il m'explique que celles-ci, qui allaient quitter le restaurant, m'invitent à manger. Elles s'assoient à table à nouveau pour m'accompagner pendant mon repas. Ca rigole beaucoup malgré la quasi impossibilité de communiquer oralement.
Délicieux (d'autant plus quand on a faim). Les hommes de la table d'à côté veulent aussi m'offrir à boire. Décidément !
Une fois mon repas terminé, elles se lèvent, paient pour moi et me disent chaleureusement au revoir. Il fut impossible de leur donner mon argent laotien en échange. Quelle générosité !
A la suite de cette rencontre, je me plonge dans mes pensées. Je me souviens que j'avais vraiment envie de découvrir le Vietnam car la plupart des gens que j'avais rencontrés y étant allés me l'avaient fortement déconseillé, avançant l'argument des arnaques permanentes de la population. Pour l'instant, les attaques répétées des vietnamiens ne m'importunent pas plus que ça. Lol. Encore une fois, la manière de voyager diffère énormément des expériences vécues, même au sein d'un même pays, parfois d'un même lieu. Arriver en bus touristique en baie d'Halong est percu d'une manière toute autre qu'un touriste débarquant avec son vélo dans un petit village en dehors des circuits touristiques. Ce n'est pas une nouvelle, mais je le vérifie encore une fois ici.
J'arrive à Vinh où je vais pouvoir enfin changer mon argent.
Ho Chi Minh est vraiment partout.
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Par Nicoter le 1 Juin 2012 à 19:07
J'avais pris une chambre la nuit précédente, sentant le mauvais temps arriver.
La pluie m'accompagne aujourd'hui mais pas seulement. Sur certains passages, plats, je ne progresse qu'à 9 ou 10 km/h tellement le vent est puissant.
J'arrive avant la frontière vietnamienne complètement trempé et congelé. Toutes mes affaires sont imbibées d'eau et malgré la côte, mon corps n'a pas réussi à se réchauffer. Je profite d'un petit chauffage dans un restaurant pour me réchauffer pendant plus d'une heure.
Le poste frontière dans la brume.
Sympa le temps ! Ca donne bien envie de sortir pour attaquer la descente et congeler sur place.
Le douanier me demande 1 dollar. Je lui dis que j'ai déjà payé mon visa et que je n'ai rien à payer en plus. Il me sort un : "no 1 dollar, no stamp" ("pas 1 dollar, pas de tampon") et m'ignore totalement ensuite, retournant à ses occupations (la glandouille). Je ne supporte pas la corruption (qui aime à part les corrupteurs ?) mais dans la situation dans laquelle je suis et mon état physique, je lui lâche le billet en le maudissant.
Je descends une dizaine de kms transi pour enfin trouver une baraque. Je demande aux gens si je peux m'abriter en plantant ma tente sur leur terrasse qui est munie d'un toit mais me proposent d'entrer. Ils me dirigent aussitôt vers le foyer pour faire sécher mes affaires et me réchauffer.
Le couple avait 2 enfants.
Après un bon repas partagé, je dormirai finalement dans le même lit que le chef de famille se serrant pour l'occasion. Quelle gentillesse !
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Par Nicoter le 1 Juin 2012 à 18:36
Sur la terrasse des gens qui m'ont "accepté" la nuit dernière.
Avec un des fils. Le seul que je verrai. Les gens ne sont pas très chaleureux avec moi dans cette région du monde.
Dans un marcher.
Les paysages sont superbes dans ce coin.
Au marcher de Lak Sao.
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