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J 506 : a l approche du lac Toba
On m apprend qu en fait, le bus ne sera pas direct jusqu au lac Toba mais qu il y a un changement a Sibolga. Une nuit de route pour arriver seulement la, le reseau routier indonesien a tout a envier a celui de la France.
J essaie de m assurer que je n aurai rien a payer en plus et qu ils ne vont pas m oublier (je les connais les loustiques des stations de bus).
Au moment de monter le velo sur la galerie du van, le conducteur me demande un supplement. Ahaha, je m y attendais. Alors la il peut rever. Non seulement j ai attendu 2h a la gare et en plus il faudrait que je paye pour quelque chose que j ai deja paye (et en plus, le gars a deja pris l argent du chauffeur de mon premier bus y compris le fait de transporter le velo). Il peut toujours essayer. Mais la, il insiste. Mais il attache quand meme Jitencha sur le toit, tout en voyant que je ne lui lacherai pas un centime. Non mais dis donc : blanc = pigeon dans des gares routeieres en Indonesie. Je lui meme que c est lui qui devrait me dedomager pour l attente et les manip du velo et des bagages. Il voit bien qu il ne tirera rien avec moi. Pendant toute la route, il pleure a chaque fois qu il y a quelque chose, trouvant n importe quelle raison pour me faire mettre la main a la poche. Un barage de flic (corruption oblige) et il me sort que celui la, il a du payer a cause de mon velo. Mais bien sur... Surtout que sur le toit, avec Jitencha, s entasse une motilette et une moto. Je ne sais toujours pas comment ils ont reussi a mettre tout ca sans trop les bouriner.
Je n aime pas non plus les transports en communs pour le fait qu on n est jamais sur que le velo ne sera pas endomage, ou autre chose. Par ex, quand je suis arrive a cette gare avec le premier bus apres la nuit sur la route, en sortant mes bagages, je me rends compte qu il manque une accroche a une sacoche avant qui sert a la maintenir sur le porte bagages. Je cherche partout mais en vain. Je suis deg !
La route qui se transforme en piste parfois est pourrie de chez pourrie. On met plusieurs heures pour quelques km.
Je demande qu on m arrete au Sud du lac, a une intersection. Je veux eviter de rouler sur la route principale et tente une petite route dont je ne suis pas bien sur qu elle va me mener exactement ou je veux.
Je suis tres surpris de surplomber le lac. Il est encore loin et de toute facon, il est enorme donc je ne pourrai pas arriver sur l ile ce soir. Rrien que l ile fait la taille du territoire de Singapoure. Ce n est pas le plus gros lac d Asie du Sud Est pour rien !
Jitencha profite du point de vue, meme si le temps est gris. Il va bien kiffer la descente qui suit egalement (ses freins moins car ils grincent tellement ils sont uses).
J arrive dans ce petit village en fin d apres midi ou je vais renconter a la sortie de l eglise (oui oui, ce coin est chretien !) une femme qui va m accueillir.
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