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J 817 : Ashkhabad, la ville blanche
On arrive le matin a la gare d Ashkhabad.
On part se balader ensemble dans la ville.
J aime bien les vetements des femmes, c est tres collore !
La ville est surnommee la ville blanche car tous les batiments (ou presque) sont blancs.
On entre dans le bazard russe.
Et c est reparti sous la lourde chaleur. Le blanc des batiments est eclatant !
Les enfants se raffraichissent dans les fontaines publiques.
Les batiments officiels sont surprenant, imposant et en nombre incroyable. Je me demande ce qu il doit bien y avoir dans tous ces batiments officiels pour un si petit pays.
Dans ce quartier, il est formellement interdit de prendre des photos. Juste une petite de loin mais apres, fini. Esger m explique qu une fois, quand il se promenait dans ce quartier, son ami russe voulait prendre une photo. Quand un militaire l a vu, il lui a demande de ne pas prendre de photo mais le russe en a fait qu a sa tete. Le militaire est arrive vers lui, a pris son appareil et l a fracasse par terre. Il a ete place directement en prison et le lendemain, il fut envoye dans son pays dans le premier avion. Ils ne rigolent pas ici. Inutile de dire que personne ne veut parler du president, encore moins de sa maniere de gouverner le pays.
Sur cette avenue, ce n est que pierre precieuses et or qui decorent les tres impressionnants edifices.
La, ce sont des banques.
Ici, un palace.
Et la, des residences sortant de terre. La plupart de tous ces batiments sont construits par Bouygues.
Le president est partout et sous toutes les coutures (affiches, portraits, statues, scultures...). Rien n est trop beau ni trop grand. Mais la population ne peut pas se pleindre car meme s il depense des millions pour son show room (heu, pardon, la capitale), chaque foyer au Turkmenistan a le droit a 65 L d essence par mois, le gaz, l electricite et l eau sont gratuit. Donc c est sur, ca ne donne pas trop envie de l ouvrir pour deranger sa majeste (et pour aller direct en prison, sans passer par la case depart et sans toucher 20 000 francs)
C est une bibliotheque (vous l auriez devine)
Tout est hyper propre ici et neuf.
Un chantier Bouygues.
Il est l heure de se quitter avec Esger. Ce fut tres interessant et tres sympa cette balade dans la ville blanche, merci Esger.
Je retourne plus dans le centre pour prendre des derniers cliches.
J adore l habit de ses filles.
Je quitte la ville dans les dernieres lueurs de la journee.
Meme en "banlieue", les residences sont grandioses.
Jusqu a la sortie de la Ville, Ashkhabad en met plein les yeux...
... mais tout le monde ne profite pas de l opulence de ce pays. Voici la ou je dors ce soir.
Cet homme a accepte de m ouvrir sa porte pour que je campe dans sa propriete (d autres dans le quartier ont refuse). Ses conditions de vie ne sont pas vraiment a l image de la capitale. Un lit en exterieur lui fait office de chambre (tous les soirs a la belle etoile mais je suppose qu il prefererait un vrai toit).
Sa seule pocession : la caravane derriere.
Les enfants du quartier sont bien sur intrigues par cet etranger a velo.
Et pas que les enfants.
Tags : ville, blanche, ashkhabad, aime, ensemble
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