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J 836 : le Kurdistan, c est vraiment top !
Sur le parking, entoure de commissariats.
Kurdes interesses par jitencha, pendant mon p tit dej.
Mon premier the (offert) en irak.
Apres ca, tout s enchaine. Le gars de la boutique veut tout m offrir.
Essayage de Jitencha.
Adorabe jusqu a u bout avec ces bouteilles d eau.
Apres la cote pour quitter la ville, une grosse descente m attend. J arrive avec plaisir !
Il y a pas mal de bergers qui ont monte leur campement sur des collines surplombant la route.
Mon premier kebab irakien. Un vrai delice (ils appelent ca kebab ici et ce que nous on appelle kebab en France, ils appellent ca gaze).
Le the est aussi une institution en Irak.
Cette descente est tres pentue. j atteinds 75 km/h sur une tres courte distance alors que j ai du freiner avant pour cause de route en mauvais etat. A deux doigts de mon record, dommage.
Je kiffe, ca se voit non ?
Une fois quitte la vallee, c est une partie plate (faux plat descendant pendant un bon moment) et desertique que s ouvre a moi).
J arrive dans cette petite ville ou je me restaure (bien sur, la decouverte des glaces dans un nouveau pays est tres excitante et j en profite encore bien la).
En sortant de la ville, cette fois ci, j ai un fort vent de face en faux plat montant. Trop bien !
Et par dessus le marche, j ai une nouvelle creuvaison. Je n ai pas reussi a trouver une chambre a air avec valse francaise en Iran, je suppose que ca va etre la meme ici.
Rustines sur rustines, ca ne tient pas !
Une pause bien meritee dans une echope tenue par des gamins. On joue aux dominos pour une partie.
Ils sont a peine fan de Ronaldo la bas.
J en peux plus. En forcant comme un malade, me bataillant vraiment contre le vent, je roule a 10 km/h. Demoralisant. Comme dit Yves Chaloin, le vent, c est la rape a moral.
La route, par endroit, est usee par les poids lourds.
Je n arriverai pas a Suleimani pour le soir. Je vais donc tenter ma chance dans un petit village a l ecart de la route principale. Alors qu une femme est clairement en train de me dire non, une voiture s arrete et un homme en anglais, me demande si j ai besoin d aide. Ouah, trop fort, quelqu un qui parle anglais ici. Incroyable !
Worya (c est son nom), me dit que je peux dormir dans la maison qu il construit.
Ici, avec une partie de sa famille. Ce n est en fait pas une mais 4 maisons qu il fait construire (deux jumelees) pour toute sa famille. Ses parents ont beaucoup de terrain et il a revendu sa maison de Suleimani pour pouvoir construire ses 4 grosses maisons dans la campagne.
Il me rejoint pour diner avec moi.
Sa mere a cuisine ca. Delicieux. On discute une grosse partie de la soiree. je suis plus que content de le rencontrer, de pouvoir comprendre mieux son pays a travers ses yeux. J apprends par exemple que, de l autre cote de la colline, Saddam Hussein a deporte 182 000 personnes (toute une region en somme) vers le Sud puis les a tue et a gaze 8 000 autres kurdes. Il me dit egalement que, contre du petrole, les americain donnent de la nourriture qui est distribuee aux habitants c est pour ca qu avoir des familles tres nombreuses n est pas vraiment un probleme ici (plus de 10 enfants par femme est monnaie courante, sachant que les irakiens peuvent avoir plusieurs femmes).
Et a la question : comment as tu appris l anglais, il me dit que c est en regardant les films americains (il me cite Seul au monde) avec les sous titre en kurde. Aucun cours. Juste impressionnant !
Je m entends super bien avec lui, c est une superbe rencontre !
Tags : route, bien, maison, partie, anglais
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