• J 838 : Erbil

    Le fils a tenu a me donner sa chambre pour dormir (y avait des rideaux et je pouvais donc dormir plus longtemps).

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    Il m avait promis un kebab pour le petit dej. Mais d ou vient cette gentillesse de ce peuple kurde ?

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    Le fils et le pere avec Jitencha

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    Hier soir, j ai eu un journaliste au telephone d Erbil. Il m a dit qu il y avait un francais qui se trouvait en se moment a Erbi et qui donnait une conference le lendemain soir. Il court autour du monde. J ai vraiment envie de le rencontrer et d assister a sa conference alors je roule quelques km pour arriver a un check point ou je pensais que les militaires pourraient m aider pour trouver quelqu un pour me prendre (c est du mois ce que Hastyar, le gars qui faisait la traduction en kurde pour l interview de la veille, pensait). Je trouve un camion transportant du ciment... Lafarge pour m emmener une quarantaine de km plus loin.

    Le mec est sympa, un peu foufou (il pousse son camion de plusieurs dizaine de tonnes a fond dans la descente et bloque le compteur pour pouvoir passer la petite cote sans trop perdre de vitesse) en ecoutant de la musique kurde a fond. Toute une ambiance !

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    Je mange avec lui et me rends compte que ce sont tous les kurdes que je rencontre qui mangent avec un lance pierre.

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    Il me laisse un peu plus loin a une intersection ou j attends un long moment en compagnie de garagistes pour trouver enfin quelqu un qui veuille bien me prendre.

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    Ca monte severe comme on m avait dit mais les paysages sont superbes.

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    J arrive plus ou moins a communiquer avec les hommes entre quelques mots d anglais et d allemand (l homme assis a droite vivait en fait en Suisse allemande).

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    On est bloque a cause de la pompe a essence. C est rassurant car ils ont l air de connaitre le probleme.

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    Mais apres qu ils en aient mis une autre, ca ne fonctionnait toujours pas. Du coup, tout le monde se penche sur la question (sauf moi bien sur, vous connaissez mes talents en mecanique).

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    Le systeme D marche bien, suffisament pour retourner a la ville qu on vient juste de quitter et pour acheter une nouvelle pompe qui ferq l affaire.

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    On arrive a Erbil en fin d apres midi, juste avant le coucher du soleil. Bootan, le journaliste qui m a contacte hier, vient me chercher et je suis sa voiture.

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    On passe par chez lui ou je laisse le velo puis on file direct a la conference de Jamel Balhi, l homme aux 2 marathons journalier.

    Il voyage autour du monde depuis environ 25 ans et a traverse 186 pays quand Bootan m avait dit ca au telephone, j avais cru mal comprendre). C est un fou ce mec ! Sa conference (il commentait les photos d un diaporama) etait superbe

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    Quelques chiffres pour le livre des records (ou il a fait son apparition dans les annees 80).

    Entre 300 000 et 350 000 km parcourus en courant le monde (digne d une Peugeot finissant ses jours en Afrique) ; un coeur qui bat a 32 pulsations par minute (digne d un athlete de haut niveau). Il prefere utiliser ce don pour decouvrir le monde plutot que pour faire de la competion.

     Allez jeter un oeil la plutot : http://www.coureur-du-monde.org/

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    Apres cette belle rencontre (car oui, c est un homme exceptionnel mais on peut l approcher, c est pas une rock star), nous alons au journal de Bootan ou nous dinons.

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    Je me vois en live a la tele kurde. Ca vaut une petite photo non ? C est trop drole !

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    Nous rentrons apres minuit et loge chez lui. Merci Bootan pour cette fabuleuse experience et ton hospitalite.


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