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Devant l entree de mes hotes, au matin.
Ils m invitent a prendre le petit dej avec eux. Du lait sale avec un espece de pain brioche, comme la veille. En faisant trempette, ca passe bien !
La route est en construction et comme la veille, je roule sur la partie refaite car les cotes, ou les voitures circulent, sont defonces, poussiereux et encombres.
Alors la c est sur, on ne risque pas de s endormir avec ces travaux !
Je rejoins la route bitumee. Ca fait du bien !
C est assez courant en Chine de voir des camions renverses. Mais toujours impressionnant.
Repas Ouigur le midi.
En CHine, quand vous achetez une glace, il est tres rare d avoir la meme chose que ce qu il y a sur la photo. Ici, c est bien different.
Oh, c est pas bien ! Rouler a velo sur une route qui est interdite (et qui ne l etait pas depuis la veille mais le devient juste maintenant, sans d autres alternatives). J aurai du encore utiliser la teletransportation mais le reseau etait encombre alors j ai continue a velo.
Oh la vache, j y etait presque, t as vu Christophe. En fait, j ai vu le 11.11 km/h au 111.11 e km mais le temps de prendre la photo et hop, 0.1 km/h plus rapide. Dame it !
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Aujourd hui, je quitte la ville mais suis, comme d hab, a la bourre.
Je vais voir Delphine et Christian a leur guest house avant de partir.
On dejeune ensemble avec un couple d allemands a velo. Il y a tellement de cyclistes qui s arretent a Urumqi. Ma guest house n en desemplissait pas. Je vois que dans celle la, c est pareil.
On discute en fait beaucoup apres le repas et je ne pars de la ville qu a 17h. Heureusement, ici, les journees sont tres longues et le soleil ne se couche qu a 22h donc j ai encore pas mal d heure de lumiere devant moi.
Ca fait longtemps que je n ai pas roule et meme si la route est loin d etre agreable, ca me fait plaisir de remonter sur Jitencha.
Je m arrete sur ce plan d eau artificielle, en sortie d une ville, pour dinner.
Je trouve que cette photo represente bien la Chine. Une avancee economique et un developpement si rapide que les gens n ont pas le temps de s adapter et vivent toujours comme avant, avec un paysage du coup bien different.
Ils refont la route et les bas cote, la ou les voitures roulent, sont vraiment defonces et poussiereux. Du coup, je roule sur la portion de route au milieu qu ils sont en train de refaire.
Apres un refus, je trouve cette famille qui accepte de me laisser dormir devant chez elle.
Ils m invitent a leur table pour partager leur repas.
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Comme d hab, pendant ce genre de jour, je profite de la connexion wifi de ma guest house. Je retrouve aussi Waris, le jeune homme du train, au Carrefour, a cote de la guest house.
Je rencontre 2 sud africains qui voyagent autour du monde. Je prends quelques infos car ils viennent du Kazakstan, ma prochaine destination.
On passe une bonne soiree avec ces 2 autrichiens et ce canadien.
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Je vais a l ambassade du Kazakstan avec Fabien, un francais rencontre la veille a la guest house.
Il faut se battre pour rentrer dans l ambassade mais une fois dedans, c est bon.
Je vais ensuite a l ambassade du Kyrgyzstan et leur donne la photocopie de mon passeport comme ca, ils peuvent lancer les demarches de visa. Je ne perdrai ainsi qu une seule journee quand je reviendrai chercher mon passeport au lieu de 4 ou 5 jours normalement.
Le soir, on dinne avec des gens de la guest house sue a des stands en plein air. Tres sympa !
A la table, un ecossais, Fabien (le francais) et 3 israeliens.
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Lever de soleil dans les champs d eoliennes.
Tout le monde essaie de dormir comme il peut.
Mes voisins sont tres sympathiques et me prennent sous leurs ailes (c est pas evident quand on ne comprend rien de ce qu il se dit).
J ai rencontre la veille un jeune homme ouigour qui parle super bien anglais. Il est dans le wagon d a cote et je le rejoins pour jouer au cartes avec lui et ses amis
Il me dit qu on est en train de passer le deuxieme plus grand champs d eoliennes au monde apres celui au Canada.
On arrive enfin a Urumqi avec 1h30 de retard (autant dire, quasiment a l heure vue le trajet). On aura mis un peu plus de 48h pour rejoindre cette ville et parcourir les 3 000 km.
Je prends un taxi (je peux me permettre ce luxe apres avoir economise, involontairement, la difference entre une place assise et une place couchee dans le train) car je suis creuve et j ai toutes mes sacoches a porter. Il m emmene a ma guest house.
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