J'étais content de trouver cette propriété hier car mon fessier souffrait énormément et ne pouvait plus avancer, user par les frottements répétés sur la selle.

Une voiture de touristes Thailandais s'arrête pour me poser des questions et me prendre en photo.

Ils m'offrent cette friandise au riz. Délicieux !

A proximité de Tat Lo.

J'avais rencontré Yohan (en bas à gauche) la veille, alors qu'il avait un problème technique avec sa moto. Je le retrouve ici.

Les enfants sont téméraires de sauter de cette hauteur.

Le soir, je vois un blanc (rare dans ce coin) et en profite pour lui demander si je peux dormir dans sa propriété. Il est américain et a une porcherie dans la région. Il m'invite a les joindre a leur table le soir avec sa femme anglaise et ses beau-parents. Le diner, préparé par la cuisinière laotienne, était un vrai régal. Ca faisait plaisir de manger aussi bien car les guinguettes sur le bord des routes ne proposent la plupart du temps que tu riz gluant et des oeufs (avec un petit poisson grillé si on est chanceux).

Pendant la nuit, un rongeur a ouvert une de mes sacoches et grignoté ma trousse de toilette puis mon coffret de savon pour gouter à ce délicieux mets qui se trouvait à l'intérieur.

Et voici ma baignoire.

Les paysages sont toujours aussi envoutants.

Je kiffe grave !

Les enfants s'apprétaient à aller chasser le poisson avec leur jolis harpons faits de bois, de caoutchouc et d'un pic.

Fatiguant travail pour piller le riz.

Je rejoins le bitume de la route principale.

Station de police.

Je goute un espèce de tartare enveloppé dans une feuille de bananier.

Fumer un gros bang et allaiter n'est pas recommandé par tous les pédiatres du monde.

Histoire un peu compliquée pour cette nuit. Je raconterai ça dans le livre (il faut bien que je garde quelques petites histoires croustillantes quand même).

Pick up passant pour recueillir des offrandes.

Après Paksong, capitale régionale du café, la route bifurque et la poussière commence.

La route est en fait en construction mais ça n'avance pas des masses.

Pause déjeuner à l'abri de la poussière et du soleil.

Ici aussi, les lignes droites font légion.

Très rares sont les villages sur cette large voie alors je profite de la compagnie éphémère des enfants. 

La piste se rétrécit et le charme augmente.

L'eau apparaît même. Ici, un "barrage" électrique

La fraicheur des chutes est salvatrice.

C'est vraiment plaisant de rouler là. Il n'est plus question de véhicules qui m'arrosent les narines de poussière. Le plaisir de rouler revient naturellement avec les petits villages traversés.

Ca c'est d'la cigarette !

Je repars de ce village avec 2 paquets de nouilles chinoises en poche pour entreprendre la descente du plateau, dans un voile vespérale. Magique !

Je plante la tente à proximité d'une rivière et après mon bain, je suis surpris de rencontrer ce chasseur de nuit. Je suis pourtant loin d'un village.

Ma chambre d'hotel, gracieusement offerte.

Je retourne au Panda Café pour le p'tit dej. Un pancake à la banane. Trop bon ! Je conseille vivement ce petit restau.

Je repars sur les routes rectilignes.

En montant vers le palteau des Bolovens, je croise de nombreux fabricants de "toiture".

La fraicheur et la beauté de ce plateau attire bon nombre de touristes, à l'Est de la route 13.

Le soir, durant la phase d'installation de mon campement, les gens sont toujours intrigués de voir que cette boule orange se transforme en un confortable matelas alors tout le monde veut toucher.

J'arrive à Pakse dans la matinée. J'ai deux impératifs : mon visa vietnamien et mettre à jour le blog.

Concernant le visa, ce fut le plus rapide jamais obtenu de tout mon voyage : en 15 min, c'était réglé.

 Pour ce qui est du blog, ce n'est pas la même affaire.

Je rencontre un couple de Français qui me propose de diner avec eux le soir. A la table : Allemands, Français et Anglais partagent le repas au Panda Café tenu par un laotien d'origine chinoise.

C'était délicieux !