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Je me suis demandé, comme vous, si la maison était en cours de construction. Mais non, c'est la déco "brute". En tout cas, c'était très confortable.
Pour le petit dej, il m'amène du pain et du lait concentré sucré à tremper dedans. Super !
Le thé est le moment de rassemblement, propice à la discussion.
Le porte bébé au Vietnam ne coute pas très cher.
Forcément, Jitensha intrigue les petits aussi.
Photo souvenir avant le départ. Je garderai un excellent souvenir de ces gens. Encore une fois, un grand merci pour leur accueil.
Petit brin de visite tout de même dans la baie d'Halong terrestre.
Temple accroché dans la montagne.
La visite était paisible, sans un bruit. En redescendant, je rencontre des groupes scolaires. Ouf, je l'ai échappé belle !
Les pubs pour la sécurité routière ne sont pas douces non plus ici. Quand même un peu moins trash que chez nous.
A vendre d'urgence (avant que ca s'écrase sur le sol) : TV, chaine et autre matériel électronique.
Huuum, ça, ça fait du bien.
A proximité d'Hanoi, ça construit pas mal.
Petit aperçu du trafic hanoien.
Je trouve facilement la maison du couch surfer qui va m'héberger. Il se prénomme Truong et vit avec son frère, sa belle soeur et son neveu.
Ils m'invitent à manger avec eux.
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La famille était plus que modeste mais ils m'ont quand même fait dormir dans cette chambre.
Pipe vietnamienne, dans un restau dès le matin.
Encore et toujours des studios de photos, même dans des villages en pleine campagne.
Huuuum, un délice !
Respire !
Le fameux Com Pho, soupe de nouille que l'on trouve partout au Vietnam.
Cette fois ci, l'idée est bonne pour garder le café au chaud : mettre la tasse dans un bol d'eau chaude. Car le temps que le café infuse (c'est du goute à goute), il est froid une fois totalement "passé".
Petite route : trop bien à vélo !
La route vers Hanoi n'est pas ce qu'il y a de plus agréable à vélo.
J'arrive dans la baie d'Halong terrestre.
Dormir devant chez des gens dans ce coin semblait compromis car c'est pas mal touristique. je m'aventure dans un petit village à l'écart mais me fait rembarrer. Le deuxième essai sera le bon. Le garçon m'offrira même à manger chez ses parents (qui habitent de l'autre côté de la rue).
Voici sa nièce et sa soeur (qui parlait très bien anglais).
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Ma chambre, avec moustiquaire s'il vous plait.
Ca résume bien ma vision de la campagne vietnamienne : une charrue, un buffle, l'agriculteur, l'inévitable Ho Chi Minh et Jitensha bien sûr.
Comme dans beaucoup d'endroits, pour commander, mieux vaut aller directement dans la cuisine.
C'était absolument délicieux et copieux en plus. Y a pas à dire, ils savent cuisiner ces Vietnamiens !
Mes voisins de table insistent pour m'inviter mais j'ai déjà mangé alors je prends juste un verre avec eux.
Quand ça monte, il faut pousser avec ce chargement.
Queue de camion attendant de décharger leur canne à sucre.
Sortie d'école.
Ou plutôt d'écoles. Parce qu'il y en a du monde.
Marchand ambulant à vélo.
Des rizières à perte de vue.
Les Vietnamiens utilisent énormément le vélo comme moyen de transport. Ca apporte un charme supplémentaire quand on traverse soi même le pays à vélo. Des signes et des sourires (parfois cachés par les masques comme sur la photo) sont échangés.
Vietnamienne typique au premier plan.
Pour la première fois, j'essuie un refus pour dormir sur la terrasse chez des gens. Je suis surpris. Je vais voir ailleurs mais ça s'annonce difficile. Une femme est seule avec ces enfants et je sais qu'au Vietnam, pour me faire entrer, il faut qu'il y ait l'homme dans la maison. La foule commence à s'agglutiner dans ce petit village (essentiellement constituée d'enfants tout excités de voir un occidental dans leur village) et un homme me fait comprendre de le suivre. Il m'emmène chez une famille, puis une autre avant de m'ouvre la grille d'une cour. Ca a l'air d'être une école et il me fait signe de patienter. Au bout d'un moment, j'essaie de lui demander s'il y a un point d'eau ou une douche mais il me répond que non. Alors que je suis sur le point de partir, je vois 3 officiers de police qui entrent et me demandent de les suivre. Je me rends alors compte que ce n'est pas une école mais un commissariat. Impossible à voir de l'extérieur pour moi. En tout cas, c'est exactement le genre de situation que je déteste car je sais que plutôt que de m'aider, ils me font perdre un temps précieux. Ce fut encore une fois le cas. Un premier policier m'oriente vers un hôtel dans la ville précédente et je lui dis que ça ne va pas être possible car je n'ai ni argent ni le courage pour faire demi tour. Alors que je me lève pour partir (car la discussion semblait close), il me fait signe de rester et me fait comprendre que l'autre officier allait me parler. Le problème, c'est qu'il était au téléphone et que la discussion durait, durait et les lumières du jour qui disparaissaient. Je sais que de nuit, c'est bien plus dur de trouver des gens en extérieur et donc un endroit pour dormir. Une fois la communication du policier terminée, il me pose la même question que son collègue (à quoi je donne la même réponse) et me fait comprendre dans la seconde qui suit que je peux partir. Super, merci les gars de m'avoir fait perdre mon temps pour rien, ce temps crucial que je pèche maintenant à rattraper. Je me mets rapidement en selle et trouve une famille encore dehors mais ils semblent hésiter. Puis, je vois un des officiers arriver avec sa moto. Le boulet ! C'est pas vrai, j'y crois pas. Ils ont décidément décidé de me faire chier jusqu'au bout. Je profite qu'il discute avec la famille pour m'éclipser rapidement et fais en sorte qu'il ne me retrouve pas. Je trouve par chance un jeune couple qui accepte de m'accueillir. Ils font même mieux que ça en m'invitant à diner avec eux pendant que des voisins approchent pour voir l'animation du soir.
L'ambiance est parfaite, tout le monde rigole, joue avec mon vélo, certains l'essaient même. Ce sont ces moments qui sont le plus précieux dans mon voyage et j'en profite pleinement.
Les parents du jeune homme qui m'accueille.
Tout à coup, l'ambiance se brise nette quand un policier se pointe. J'y crois pas, le relou ! Il fait des allers-retours avec les pages de mon passeports (ça m'énerve) et je lui fais comprendre que les 2 seules pages qui l'intéresse sont la première page et celle où y a le visa. Il fait durer en longueur le contrôle, juste pour rien, juste parce qu'il a le pouvoir de le faire et que tout le monde retient son souffle pour savoir ce qu'il va dire.
Dans la douche, une petite surprise sur le mur. j'ai pensé à toi Delphine, tu aurais adoré !
Alors que je retourne dans la salle où mes hotes sont, je m'aperçois que deux collègues du policier débarquent et rebelote, ils me demandent mon passeport pour faire les mêmes vérifications. Je n'en peux plus (et je ne suis pas le seul, je sens l'atmosphère lourde et triste depuis qu'ils sont là) et j'explose quand un d'entre eux me fait comprendre qu'il garde le passeport jusqu'à demain. Alors là mon garçon, tu peux rêver. C'était, sous entendu, la condition sine qua none pour que je dorme ici et bien qu'à cela ne tienne, je pars, et sur le champs, mais avec mon passeport en poche. Je suis remonté et ça se voit dans mon attitude. Il est tard et je ne suis pas là de retrouver un endroit où dormir mais je préfère partir plutôt que de laisser ce soit disant flic partir dans la nature avec mon passeport (c'est impensable). Après quelques instants, le père de mon hôte vient vers moi et me fait comprendre que je peux rester là pour la nuit. Il a certainement appuyé en mon sens et les policiers n'ont, pour une fois, pas joué aux cons et partent, nous laissant enfin tranquilles.
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La tente auto porteuse m'aura bien servi durant le voyage.
P'tit dej avec ma famille d'accueil.
Les filles sont des élèves de mon hôte.
Les enfants de l'église en construction du village étaient intrigués par l'occidental à vélo.
Dans un café, les photos de mariage du patron trônent sur les murs, comme des trophées.
Tri des cannettes sur la chaussée
Dans une école, fête en l'honneur d'Ho Chi Minh
Jitensha vole pour quelques instants la vedette à Ho Chi Minh.
Je me gave de ses petits sandwichs avec baguettes françaises mais épicés à la sauce asiatique.
Ah, je m'arrête souvent pour ça aussi.
Cette fille me dit qu'elle m'a vu à la fête de l'école.
Y'en a vraiment partout des boulangeries.
Les maisons vietnamiennes me font rires. On a l'impression qu'elles ont été découpé avec leurs côté "bruts"
La campagne vietnamienne sous le ciel bleu, c'est quand même mieux.
Je double beaucoup de groupes de femmes chargées à vélo.
On n'est jamais bien loin des grandes étendues de rizières.
Le sourire des enfants, mon carburant.
Je trouve encore ce soir une famille qui m'accueille. Je n'ai même pas le temps de finir de mimer que je voudrai dormir sur leur terrasse que je suis déjà à l'intérieur, assis un verre d'alcool à la main.
Le couple invite même une femme qui parle anglais et son mari.
Au cours de la soirée, elle me dit qu'elle parle même français. Incroyable !
Voici Ho Thi Ha et son fils.
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Grégoire et Sibylle m'ont accueilli pour la nuit dans leur chambre.
Avant de quitter la ville, j'y fais un dernier petit tour, à la recherche de nourriture.
Je reprends l'ancienne piste Ho Chi Minh.
Alors que je m'arrête pour voir ce que c'était que ces fruits, une femme approche avec son petit.
Elle parle en vietnamien mais ajoute, à la fin d'une phrase, le "lah" traditionnel de la langue malaise. Je lui demande si elle parle cette langue (qui est quasiment la même que l'indonésien) et elle me dit que oui. Elle me raconte qu'elle a passé 3 ans près de Kuala Lumpur à travailler dans une usine d'électronique. Je trouve ça excellent de discuter en malai avec cette femme en pleine campagne vietnamienne.
Usine de fabrication de briques.
En fin de journée, les enfants rentrent de l'école.
Et les femmes des champs.
Dans un petit village, une femme m'autorise à dormir devant chez elle. Mais comme son mari n'est pas là, elle m'envoie gentiment chez ses voisins dont la femme parle anglais.
Encore une fois, j'ai le droit à un super accueil.
La femme est professeur d'anglais (ça tombe bien) et certains de ses élèves sont là ce soir pour jouer avec son fils (le plus agé).
Son mari, qui ne parle pas un mot d'anglais, insiste pour m'emmener dans un café en plein air sur pilotis. Il m'offre un café vietnamien. C'est la première fois que j'en goute un et, alors que je veux enlever cette tasse métalique au dessus, je comprends, par les mouvements de l'homme, qu'il ne faut pas car cette tasse est en fait percée et laisse tomber en goute à goute le café infusé. Il est fruité. C'est un délice !
Retour à la maison. Le père et le fiston.
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