Ma superbe chambre pour 30 000 Rupiahs (environ 2,5 euros)

Medan, grosse ville du Nord de Sumatra, impec pour faire une grosse revision a mon velo, surtout pour les freins (j en n ai plus du tout)

J arrive sur l ile de Penang, en Malaisie, vers 22h.

Le matin, un bon petit dej m est prepare. Je prends ensuite le ferry qui me fait quitter l ile.

Je prends un bus (toujours par manque de temps, helas, car mon visa se termine bientot) pour Medan. A cote de moi, une vieille dame me fait la causette. Elle a 12 enfants et 36 petits enfants (pour l instant). Je comprends tout de suite mieux le probleme de demographie auquel ce pays doit faire face, meme si ce cas fait partie des exceptions quand meme (la moyenne doit etre de 4 ou 5 enfants par couple).

J arrive a Medan en fin d apres midi.

Je pars de chez les gens et vais prendre un p tit dej un peu plus loin, dans le village de Tele.

Je m elance dans la descente, un peu degoute de ne rien voir du lac a cause des arbres.

Tres vite, les vues s offrent a moi. Et la, c est un festival d une vingtaine de km de descente avec a chaque virage, un angle de vue different.

C est le vrai pied. Je mets 3 heures tellement je m arrete souvent.

J arrive a la ville principale de la cote Ouest du lac Toba, Pangururan, ou je mange en laissant passer l averse. Je rejoins la cote Est en longeant par le Nord.

J arrive de nuit et, apres avoir mange, j essaie de trouver une terrasse pour dormir, comme d hab. Cette fois ci, c est moins facile et j essuie quelques refus (du au fait j imagine que c est tres touristique). Je trouve une femme super gentille qui m accueille et m offre meme une chambre.

Ils ne m ont pas lasse dormir dehors. Je suis deja alle me laver, la veille, dans la nuit, a la riviere (car ils n ont pas d eau courante ni meme une salle d eau) et je peux vous dire que je n ai pas trainer. On est en altitude ici et ca caille grave !

Le petit me semblait bizarre. Quand je lui parlais, il me regardait sans repondre. J ai appris apres qu il ne parle pas encore indonesien mais Batak, la langue locale.

L Indonesie est remplie de plusieurs centaines de langues ou dialectes. Et les enfants n apprenent l indonesien qu a l ecole car a la masion, les gens parlent leur langue.

La route qui part de chez eux est globalement en legere descente.

Dans un virage, ma roue avant se derobe sans que je n ai le temps de faire ouf. En une fraction de seconde, je suis parterre, en train de raper sur le sol. Je suis hyper etonne. Parfois, on fait gaffe car on sent que le virage peut etre un peu limite mais la, rien. Un virage comme j en ai passe des centaines voir des milliers d autres. Mais cette fois ci, mon pneu a dit stop ! Il etait trop use et n a pas supporte le terrain glissant de la courbe (que j abordais pourtant tres tranquillement, a faible allure et sans angle).

Bilan : quelques egratignures mais surtout des trous dans les sacoches, ce qui ne les rend plus etanches.

C est dans ce virage que le drame est arrive.

Quelques km plus tard : creuvaison du pneu avant. C est pas ma journee ! Mais en meme temps, c est logique vu l etat du pneu.

Je passe dans une foret. L ambiance de ce soin est vraiment etrange mais j aime car je suis presque seul.

J aime bien ces bebetes. J en vois pas mal.

Photo des enfants de la dame.

Mon hote et sa soeur a gauche.

Elle m offre du riz avec du fromage fait maison. C est hyper rare ici alors je goute (c est d ailleurs la premiere fois je crois). J ai eu un peu peur d etre malade j avoue surtout que quand j en proposais, personne n en voulait. C est certainement car ils voulaient me le laisser. et bien c etait tres bon. Et pas malade en plus !

"Bule", en indonesien, c est l etranger. Ce prononce boulet...

Le pauvre chien !

La route qui longe le lac est tout simplement geniale ! Relaxante, distrayante, interessante, bref, tout les trucs en ante.

Un vrai bonheur cette route ! Jitencha kiffe aussi !

La piste se degrade... mais c est pour un court instant.

Cinq enfants sur une moto. C est pas rare de voir une famille sur une moto. Acheter une voiture pour la majeure partie des indonesiens est juste impossible donc toute la famille se deplace sur la meme motilette (je vous rappelle qu une motilette est un melange entre une moto et une mobilette).

Ca monte severe apres ce bourg ou je me suis arreter manger (et laisser passer l orage)

Par contre, la vue est superbe et il s arrete en plus de pleuvoir.

La cuisine de ma famille d accueil pour ce soir. Dans les campagnes, la plupart des familles pauvres font la cuisine au feu de bois, avec bien sur zero ventillation. Ca ne m etonnerait pas d entendre qu il y a beaucoup de deces chez les femmes a cause d un cancer des poumons (les femmes ne fument pas mais font la cuisine).

C est la premiere fois que je mange des spaghettis en Indonesie. mais c est pas a la bolognaise. Ici, ils aiment les epices, et ca arrache !