En Ouzbekistan, je n ai pas encore monte la tente pour l instant car on me fait le lit a chaque fois a l interieur.

Un vrai petit boxeur celui la !

Nous allons nous baigner a la riviere. C etait sympa mais le fort courant empechait de se detendre dans l eau.

Je retourne chez eux et, avant de partir, ils m offrent a manger.

Je prends la route vers 14 h pour Tashkent mais il n y a en theorie que 60 km.

Le mec qui dort sous ce camion avait depose la boite de vitesses.

La route est vallonnee et je ne progresse pas vite a cause du vent et de la chaleur qui me pompe des forces.

Avant Tashkent, les batiments de la periode sovietique sont bien visibles.

This picture is for you Ainur.

J arrive juste pour le coucher du soleilal hotel de la gare. 16 000 soms la nuit. Ah ouai, c est plus cher que dans ma tente la mais, toujours pour la meme raison (celle des coupons d hotels a presenter a la sortie du territoire), c est la que je vais dormir ce soir. Les femmes me disent que c est 3 000 soms pour le velo (1 euro). Mais bien sur ! Vous connaissez l emission ? Il en est hors de question.

Une fois tous les papiers remplis, je demande ou est la douche. Une femme qui parle quelques mots d anglais me dit qu il n y a pas de douche.

« Ahahah, tres drole. Non, sans dec, elle est ou ? »

« Il n y en a pas ! »

« Vas y, les blagues les plus courtes sont les meilleures et je suis un peu fatigue donc elle est ou ? »

« Y en n a pas mais reste la et je reviens dans 10 min »

Une vingtaine de minutes plus tard, elle revient et m ouvre la porte d une chambre privee avec douche. Je peux me laver la mais, effectivement, il n y a normalement pas de douche pour le dortoir.

Le 30 Juillet, apres un bon p tit dej, je me relance difficilement dans une journee qui s annonce aussi chaude que la veille.

Un grand grand merci Rachid !

Je dis difficilement car partir fut un peu long mais surtout, alors que j ai envie d aller jeter un œil a une mosquee, un groupe d homme prient pour moi et me pause plein de questions, m invitent a boire et a manger. Il est tres difficile pour moi de leur expliquer que je dois y aller car je n ai malheureusement pas le temps sans le heurter.

Quand un einieme gars se pointe pour me pauser les memes questions (mais en anglais cette fois ci) que les 5 d avant, je lui dis de demander toutes ses infos a rachid (qui nous avait rejoint entre temps) car il connait tout deja. C est un peu rude mais la, il faut vraiment que j y aille.

Les ouzbek ont parfois des chargements de malade sur leur voiture. Le coffre est souvent ouvert (car il ne peut pas fermer) et par-dessus, sont entasses jusqu au toit un bazar innommable. Je n ai malheureusement pas de photo de ca mais celles-ci sont deja pas mal.

La route est completement ininteressante et il fait tres chaud. J ai l impression qu on me passe un seche cheveux sur le corps quand je roule.

 Apres de longs km sans rien (et avec un vent de face), je trouve une boutique avec de l eau fraiche. Ah, le bonheur ! Je ne connait pas de sensation plus agreable que celle de l eau fraiche (mais pas froide) qui passe dans la gorge quand celle-ci est seche et assoiffee.

 La encore, le gars de l echoppe m offre des biscuits et du jus. Incroyable ! Ils sont d une gentillesse ici !

Ce mec etait tout fou de me voir la.

Tous ces gens pris en photos,c est eux qui sont demandeurs. Et tout letemps ! J aime ce peuple.

Je roule les quelques km qui me separent de la biffurcation vers les montagnes. Au debut, j ai le vent de dos et je file a toute allure. Mais une courbe change la donne et je dois a nouveau luter contre.

Le vent s intensifie et est vraiment tres puissant quand je me dirige vers ces montagnes. Il me souffle fort en pleine face quand le faux plat montant commence. J avance a 6 km/h et me dit qu a ce rythme, dans les montagnes, si le vent ne cesse, j irai a 4 a l heure. La nuit n est pas si loin que ca et je decide alors, demotive par ce vent et par la prevision de la traversee de la montagne, de faire du stop.

 En quelques minutes, je trouve une Lada Niva avec une remorque vide (le pied) qui s arrete.

 Il reste une place a cote de Monsieur Georges a l arriere (car il est costaud).

Dans la cote, je vois les quelques arbres qui plient toujours dans la meme direction, m indiqunt que le vent n a pas faiblit. Et bien, je suis bien content d etre la ou je suis. En plus, la montagne n a rien de special et comme c est la route principale, il y a pas mal de traffic.

 On fait une pause car c est l heure de la priere.

Joli coucher de soleil. Le gars m emmene jusqu a l intersection pour Ahangaran.

On mange ensemble ici.

Trouver un endroit pour dormir a 21h30 n est pas chose aisee, n importe ou ou je suis alle precedemment. Mais ici, c est l Ouzbekistan. Et le premier essai est transforme.

 J avoue que la fille, quand elle m a vu debarquer dans sa cours un peu avant 22 h, a fait une drole de tete mais a tout de suite dit oui.

 Encore une fois, je tombe dans une famille tres sympa.

 Ici, avec un de ses 4 freres qui est arrive apres. Sa reaction pourrait etre d etre mefiant, de se dire qu Est-ce que fait cet etranger chez moi a cette heure mais au lieu de ca, m invite a manger du melon avec lui.

Juste apres etre arrive, on me propose de manger bien sur (merci, c est deja fait), de me laver (ah oui, volontiers), de me laver mes vetements (c est bon, je vais le faire, faut quand meme pas abuser) et comme une des deux belle sœur de Zul (c est la fille qui a dit oui pour que je dorme ici) a vu que mon T shirt etait dechire, s est propose de me le raccommoder car c est en fait son job. Incroyable !

Les parent de Zul et deux autres de ses freres arrivent plus tard.

 Un des frere de Zul, qui se debrouille en anglais, me propose de venir avec lui pour acheter la nourriture pour son chien. Ok. C est en fait dans un restau ou il y a des gens qu il connait a une table alors bien sur, en attendant la bouffe pour son chien, on m invite a leur table, commande de la bouffe pour moi et me tend de la Vodka. Oh non, c est bon, ca va aller…

 Mais j ai pas trop le choix donc je prends juste un tout petit verre (c est vraiment degueu !) pour leur faire plaisir.

Je veux vite tracer sur tashkent pour faire mes visas iraniens mais je m arrete pour acheter une carte sim du pays. C est un peu long puis le gars me dit que je ne peux pas avec mon passeport etranger. Une cliente qui etait la me propose de donner son passeport pour que je puisse avoir un numero de telephone ouzbek. Cool !

En sortant, je vois deux minarets. J ai envie d aller y jeter un œil quand meme avant de partir. Je trouve un quartier super anime, qui contraste enormement avec les avenues enormes et toutes neuves mais sans vie d ou j achete ma carte sim.

Huuummm, la bonne glaglace !

Les voitures sont blindees de melons.

 Je prends la route vers 11h30. Pas vraiment de bonne heure donc.

 J entends de la musique et me doute que c est pour un mariage. Je me fais alpaguer a l interieur.

 Vous savez a quel point j aime danser mais la, j avais pas trop le choix.

La coutume consiste a mettre de l argent sous le chapeau du danseur que celui-ci depose apres dans une corbeille pour les maries.

 Alors que je suis sur le point de partir, on me dit que les maries arrivent bientot (oui, car ils ne sont pas la pour l instant).

 Ils se prosternent sur un tapis puis repartent. Ils ne reviendront que deux ou trois heures plus tard.

Apres une derniere photo avec Jitencha, je reprends de mon cote la route.

J aime trop les fausses voitures de police sur le cote des routes. Je ne sais pas a quoi ca sert mais si c est pour faire ralentir les gens, ca ne marche pas vraiment car ca se voit clairement que c st une fausse.

Sortie de mosquee.

Dans le canal qui longe la route, les enfants se rafraichissaient.

 Y a du choix dans cette epicerie.

Brochette de voitures russes.

A Toraqorghan, alors que je rentre dans une epicerie pour acheter deux trois trucs avant la nuit, le patron me fait assoir, m offre ces biscuits et chocolats ainsi que du the.

 Biscuit portable.

 Une fille, qui parle un pu anglais, me pose plein de question qu elle traduit. L homme, Rachid, me propose ensuite de dormir chez lui. Et bien c est pas de refus.

 Comme dans toutes les maisons, il y a un bania. Il se propose d alumer la chaudiere mais n est surtout pas envie, apres une aussi chaude journee, de me laver dans une atmosphere brulante.

 Il m invite a diner avec un de ses meilleurs amis et la table se garnit d amis et de famille au fur et a mesure.

Les enfants, curieux, comme partout, devant ma tente le matin.

Un p tit dej 100% fait maison avec le Kaymar, l espece de vache qui rit liquide et l Ayran, yahourt amer.

Chapeau traditionnel kyrgyz.

Les enfants a velo, quand ils me voient, aiment pedaler de toutes leur force pour me doubler. Question de fierte (sur 100 m).

J arrive sur Osh en milieu de matinee.

La premiere chose que j essaie de faire : retirer de l argent. Ca ne marche pas ! J ai retire le maximum autorise durant la derniere semaine. Tite mere, comme d hab, m aide et telephone a la banque pour savoir s il est possible de lever ce « bloquage » pour que je retire plus mais il ne prendra effet que le jour suivant or, c est aujourd hui le dernier jour de mon visa. Je n ai pas le choix, je dois quitter le pays maintenant.

Espece de donuts fait maison. Super bon !

A la frontiere, un hollandais venu de son pays en Opel Corsa.

Ca se passe bien (apres avoir attendu une demi heure que les douaniers aient fini de prendre leur dejeuner) et je rentre ainsi en Ouzbekistan.

Des le debut, les femmes qui travaillent dans les champs me saluent, me sourient, les gens s arretent, me regardent, me posent plein de questions. Je sens un interet encore plus accrus ici.

J aime les tuyaux en Ouzbekistan. Ils ne s embettent pas a les enterrer ici comme ca,quand y a une fuite, c est tout de suite plus facile.

Je ne suis qu a quelques km d Andijan et je m arrete pour manger un bout de pain quand un homme, parlant tres bien anglais, m invite a manger dans son restaurant. Apres hesitation (car je n ai pas envie d arriver dans la ville de nuit), je dis finalement oui. Il dine avec moi et c est la que j ai les premieres explications de la culture ouzbek. Par exemple, il me dit que ses parents lui ont trouve sa femme et du coup, il n est pas heureux avec elle). Il me dit que ca se fait beaucoup encore ici.

Il me propose meme de dormir chez lui mais je lui explique qu en Ouzbekistan, je dois dormir dans des hotels pour avoir des recus car, en sortant du territoire, je dois presenter ces recus aux douaniers. Du coup, ca m empeche de rencontrer les locaux (je deteste ca).

Je trouve un hotel qui a l air bien en apparence mais en fait, quand je prends possession de la chambre, je me rends compte qu il n y a pas de lumiere dans la salle de bain et que ce n est qu un minuscule tuyau pendouillant qui fait office de douche. En plus, c est blinde de moustiques. Parfait ! Je suis bien mieux dans ma tente et en plus, je rencontre les locaux (et je ne suis pas dans un hotel glauque comme celui-ci).

 On arrive vers 8h30 du matin. Je ne vous parle meme pas de cet enfoire d anglais, gentil avec moi mais une vraie pourriture avec les autres passagers et surtout, avec le conducteur au moment de regler (pourtant, c est un mec qui voyage depuis un long moment en sac a dos, je pensais qu il avait un peu plus de moral que ca). Il me fait rappeler en outre une information crutiale que j avais completement oublie : il faut que je retire le plus de dollars possible car ce n est pas possible de le faire en Iran ni au Turkmenistan et le taux de change dollars/soms en Ouzbekistan, si je retire de l argent, est tres tres bas comparativement au marche noir donc mon seul moyen d avoir des dollars pour la suite du voyage, c est ici, au Kyrgystan. Le probleme, c est que j en ai deja retire pas mal pour l achat de l appareil photo et y a moins d une semaine donc je ne vais pas etre autorise par la banque a en retirer beaucoup plus. J arrive a avoir 100 dollars a Jalal Abad tout de meme.

Je me dirige vers Osh la ou je peux traverser la frontiere pour l Ouzbekistan dans l espoir de retirer aussi plus d argent.

Avant la montagne, je prends des forces.

La traduction de ce panneau, c est Boston. Je voyais ca un peu plus gros moi, Boston.

Comme partout en Asie centrale, les vehicules sont nombreux sur le bord des routes pour reparer une crevaison mais parfois bien plus (j ai vu plusieurs fois des boites de vitesses demontees de gros camions et les gars, en train de faire une sieste pour celui-ci, a l ombre).

Une famille entassee dans une Lada.

Il fait chaud et j ai envie d une bonne bouteille d eau fraiche. Quand je vois le prix dans cette station service, je m abstiens. Le gars me l offre. Je lui achete alors un Snickers (quel luxe !).

Dans la station service.

Ici, un paquet de 20 cigarettes coute deux fois moins cher qu une bouteille d eau.

Je fais une pause dans ce village bien anime d Ozgon ou je mange une glace a l italienne. C est la mode ici (et c est bon et pas cher) car j en avais deja pris une a Jalal Abad.

L eau fraiche, je la trouve dans certains villages grace aux pompes sur le bord des routes.

Je sens vraiment la fatigue (jambes lourdes, impression qu on a alourdi mes bagages, mal au coup). Mais ca, je m en doutais. J ai du dormir 3 h et mal dans la voiture cette nuit alors c est sur qu aujourd hui, c est un peu dur. Comme je le savais, j y suis alle peinard durant toute la journee. Et je decide aussi de trouver un endroit pour dormir un peu plus tot que d habitude. Je tombe dans une charmante famille.

Les pains tout chaud du four.

Delicieux !

Comme dans beaucoup de famille a la campagne en Asie centrale, cette famille a du betail.